Jusqu’à quand ?
Pour en finir avec les crises financières
Description
On n’aurait pas dû avoir à attendre un événement extrême comme la crise des subprimes pour prendre conscience de l’effrayante nocivité de la finance déréglementée. Mais le libéralisme est ainsi fait qu’il tolère aisément les crises qui n’affectent que les dominés et ne s’émeut que de celles qui frappent ses élites.
Or nous y sommes. La finance étasunienne est en ruine et celle de l’Europe ne vaut guère mieux.
Au moins cette crise met-elle à nu les mécanismes du désastre tels qu’ils sont inscrits dans les structures mêmes des marchés, et force jusqu’aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer de nouveau que les mêmes causes entraînent les mêmes effets, il est temps de tout changer.
A propos de l'auteur
Frédéric Lordon est directeur de recherche au CNRS, et économiste au CSE.
Il a notamment publié La Politique du capital (Odile Jacob, 2002), L’Intérêt souverain (La Découverte, 2006), La Malfaçon (Les Liens qui libèrent, 2014), La condition anarchique (Seuil, 2018), Figures du communisme (2021) et deux autres ouvrages aux éditions Raisons d’agir : Fonds de pension, piège à cons ? (2000) et Et la vertu sauvera le monde… Après la crise financière le salut par « l’éthique » ? (2003)